Les Chocolate Hills de Bohol

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[vc_column_text]Lors de mon arrivée à Tagbilaran, la capitale de la province de Bohol, j’ai choisi un chauffeur de tricycle. Je voulais qu’i me conduise sur l’île de Panglao ou se trouve mon hôtel : l’éléphant bleu. Il m’a proposé de découvrir l’île via le circuit classique comprenant les “Chocolate Hills” et le tarsier des Philippines.

Il n’était que 11 heures du matin et j’avais du temps devant moi. Ayant vu un poster de ces collines à Manille, j’ai voulu voir de mes yeux à quoi elles ressemblent. Après avoir négocier pour le prix, nous voila donc parti pour une visite de l’île qui va nous mener aux fameuses collines. Avec nos différents arrêts, il nous aura fallu quand même une heure et demie pour arriver sur le site d’observation.
Une fois sur la terrasse du point de vue, on peut contempler le paysage. De magnifiques collines, en concurrence avec des rizières plates. Je suis resté à la fois émerveillé et pensif. Comment de telles collines avaient elles pu voir le jour ?
En les regardant de plus près, elles semblent toutes avoir une forme de dôme parfaite. Elles ont chacune leur différences, mais semblent toutes partager les mêmes proportions. J’imagine même que l’on doit y retrouver le nombre d’or. Je me demande aussi s’il s’agit là d’un phénomène naturel. Comment pourraient elles être le produit de l’érosion?. Existent-ils quelque chose d’autre comme cela dans le monde ?

Les Chocolate Hills (collines de chocolat en français), ne sont pas faîtes de chocolat. On ne peut donc pas les manger. Ce sont en fait, un ensemble de collines en forme de cône répartis sur les communes de Carmen, de Sagbayan et de Batuan. On en compte pas moins de 1268. Certains affirment qu’il y en aurait autant voire plus que le nombre d’îles qui composent les Philippines. Elles mesurent entre 30 et 120 mètres de haut.[/vc_column_text]

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Comment de telles collines ont-elles pu voir le jour ?

La légende du géant Agoro

Une légende veut qu’à une époque, les géants vivaient parmi les mortels. Un d’entre eux, le géant Agoro tomba amoureux d’Aluya, une jolie fille du village. La rumeur parvint à Agoro, qu’Aluya allait bientôt épouser un homme choisi par ses parents. LA veille de son mariage, Agoro kidnappa Aluya. Cette dernière a criée, pleurée et s’est débattu sans succès. Agoro tenta de la nourrir dans sa grotte mais la jeune fille prise de chagrin se laissa mourir. Agoro enterra son corps et pleura la perte de son amour pendant plusieurs siècles. Ses larmes tombèrent sur le sol et en durcissant donnèrent naissance à ce qu’aujourd’hui on appelle les Chocolate Hills, témoin d’un amour non partagé. Il se dit qu’il pleura 1776 larmes.

La formation des Chocolate Hills

Ces collines sont une curiosité géologique dans le monde. Les scientifique ne sont pas parvenus à un consensus sur leur formation. Cependant, elle serait du à une accumulation successive de couches de calcaire provenant de coraux et de coquillages. Les phénomènes de tectonique des plaques ont finit par entrainé le retrait de la mer et les collines ont ainsi émergées. Leur forme conique serait du à l’érosion du aux pluies et aux vents. Elles s’étendent sur plus de 50 kilomètres carrés.
Durant l’été, les collines couverte d’herbe, dessèchent et brunissent transformant la région ainsi en interminables rangées de chocolat. D’où leur nom;

Comment s’y rendre

De Manille, prendre un vol en direction de l’aéroport de Tagbilaran. Philippine Airlines ou Cebu Pacific Airlines proposent des vols directs (durée : environ 1h10). Si vous voyagez à travers les Visayas, vous pouvez prendre un des ferries reliant la ville de Cebu à Tagbilaran .
Une fois de Tagbilaran, vous aurez le choix entre le bus, les taxis ou les tricycles qui peuvent vous emmener à l’intérieur de l’île en quelques heures selon votre itinéraire. Vous pouvez également louer une moto qui vous permettra d’être plus libre de vos mouvements.

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